Les nuisances sont considérées comme un trouble anormal de voisinage à partir du moment où elles sont nuisibles et perturbent le bien-être et le cadre de vie de chacun. Les nuisances sonores et olfactives sont considérées comme des troubles anormaux de voisinage. Il en est de même lorsqu’il s’agit de nuisance visuelle.
La pollution visuelle est un critère esthétique qui se caractérise par la modification dégradante d’un paysage, qu’il soit privé ou public. La nuisance visuelle peut être avérée en cas de diminution de l’ensoleillement, de la vue, ou en cas de construction d’un mur, ou par la culture arboricole.
Un espace laid, sale et dégradé, peut être aussi considéré comme une pollution visuelle. Bien souvent, sont visés comme nuisance visuelle les tags et graffitis non autorisés, les enseignes lumineuses, l’affichage publicitaire, les infrastructures d’énergie et de transport, les déchets non évacués. Des encombrants stockés dans un jardin, ou sur une terrasse visible par le voisinage sont considérés comme de la pollution visuelle et comme un trouble du voisinage dans la mesure où ceux-ci sont visibles de l’extérieur de la propriété.
Dans un premier temps, il est préférable d’avoir recours à une solution à l’amiable. On peut également faire appel à un conciliateur de justice.
Son rôle de médiation permet d’instaurer un dialogue entre les deux parties et de rechercher une solution.