Qu’ils assistent ou non aux scènes de violences entre leurs parents, les enfants sont toujours affectés et victimes. Ils sont en danger.
Parler des violences conjugales, c’est aussi agir pour protéger les enfants.
Le CDAD du Finistère publie un violentometre des enfants, outils destinés à libérer la parole, repérer les signes de mal-être des enfants et appréhender les situations conflictuelles.
Les violences conjugales ont des répercussions sur l’enfant. Ces effets néfastes sont variés et multidimensionnels (santé physique et psychique,
scolaire, relationnel…), et ce autant à court qu’à long terme.
Ces conséquences sont dues à l’exposition directe et indirecte de l’enfant aux violences au sein du couple.
Dans tous les cas de violences conjugales, l’enfant est victime de violence psychologique grave. Qu’ils assistent ou non aux actes de violence, les enfants sont toujours affectés par le climat qu’engendre la violence. L’enfant voit que quelqu’un qu’il aime (sa mère) est victime de violences de la part d’une autre personne qu’il aime (son père). Les violences dans le couple ne sont pas une « simple » histoire de passage à l’acte violent et isolé, c’est au contraire un contexte permanent de peur, d’anxiété et d’insécurité pour l’enfant.
Ainsi, la violence au sein du couple a des conséquences graves sur :
Des conséquences et symptômes variés peuvent surgir. Leur présence oblige l’entourage de l’enfant à envisager l’existence de la violence au sein du couple. L’intensité, la fréquence, la durée de ces signaux ainsi que tout changement comportemental brutal doivent être pris en considération.
Le Conseil départemental de l’accès au droit a souhaité intervenir dans le repérage de ces situations. Il a établi un violentometre des enfants décrivant les conséquences des violences conjugales sur le comportement des enfants.
Outils d’appréhension, le violentomètre peut être confié et expliqué aux enfants autant dans les sphères privées que publiques, par exemple par leurs proches ou leurs établissements scolaires.
Cliquez sur l’image pour accéder au violentomètre des enfants